BertrandRussell, Eloge de l’oisivetĂ© (In praise of idleness, 1932) traduction fr. » Exemple : les drones de la SNCF, « employĂ©s au dĂ©part pour surveiller les voies et empĂȘcher les vols de mĂ©taux, ils sont de plus en plus utilisĂ©s pour modĂ©liser des portions du rĂ©seau, que ce soit pour la maintenance ou en prĂ©vision de travaux. C’est dans cet esprit que je travaille Ă  etqu’ainsi on crĂ©e de l’emploi. Tant qu’on dĂ©pense son revenu, on met autant de pain dans la bouche des autres en dĂ©pensant qu’on en retire en gagnant de l’argent. Le vrai cou - pable, dans cette perspective, c’est l’épargnant. S’il se contente de garder ses Ă©conomies dans un bas de laine, il est manifeste que celles-ci BertrandRussell : « Éloge de l’oisivetĂ© ». Bertrand Russel (1872-1970) Ă©tait mathĂ©maticien, logicien, philosophe, Ă©pistĂ©mologue, homme politique et moraliste britannique est un digne reprĂ©sentant de la philosophie analytique, considĂ©rĂ© avec Gottlob Frege, et Alfred North Whitehead comme l’un des fondateurs de la logique Suivezl'actu et ne manquez rien des livres numĂ©riques de Bertrand Russell en epub, PDF ou livre audio et tĂ©lĂ©chargement rapide. France > nuit. Librairie EcosphĂšre. Compte. je me connecte ×. Je crĂ©e mon compte. Je m'inscris gratuitement pour accĂ©der Ă  ma bibliothĂšque, imprimer mes factures et recevoir si je le souhaite des newsletters sur les nouveautĂ©s et Elogede l'oisivetĂ© - - Bertrand Russell - L’Éloge de l'oisivetĂ© est une pĂ©pite dĂ©nichĂ©e dans l’Ɠuvre immense et protĂ©iforme de Bertrand Russell. Dans la grande tradition des essayistes anglais (Swift, Stevenson), il manie le paradoxe pour s'attaquer aux fondements mĂȘmes de la civilisation moderne. DerriĂšre l'humour et l'apparente lĂ©gĂšretĂ© du propos se 5XLyQf. Les mĂ©thodes de production modernes nous ont la possibilitĂ© pour l’ensemble de la vie Ă  la hausse et Ă  la sĂ©curitĂ©. Nous avons dĂ©cidĂ©, Ă  la place de la surcharge de travail pour les deux parties et de la misĂšre pour tous les autres ce que nous avons Ă  juste titre stupide, mais il n’y a aucune raison de notre bĂȘtise continuer Ă©ternellement. TĂ©lĂ©chargez gratuitement le livre Eloge de l’oisivetĂ©, publiĂ© le 18/01/2002 par l'Ă©diteur Allia en format .epub ou .pdf. Le fichier a des 38 pages et sa taille est de 182kb fichier .epub.TĂ©lĂ©charger .epubTĂ©lĂ©charger .pdfAcheter chez Amazon Est-ce que nous faisons assez de place Ă  l’oisivetĂ© dans nos vies? Photo Spencer Selover via Pexels Dans son magnifique essai de 1932 intitulĂ© Éloge de l’oisivetĂ© », le philosophe Bertrand Russell a Ă©crit En effet, j’en suis venu Ă  penser que l’on travaille beaucoup trop de par le monde, que de voir dans le travail une vertu cause un tort immense [
] ». Ces mots pourraient nous inspirer une solution Ă  la crise climatique. Russell prĂ©conisait une diminution graduelle du travail rĂ©munĂ©rĂ© Ă  quatre heures par jour une façon selon lui de favoriser le plein emploi, de faire plus de place aux loisirs crĂ©atifs et de contribuer au bien commun. Dans un monde oĂč personne n’est contraint de travailler plus de quatre heures par jour, tous ceux qu’anime la curiositĂ© scientifique pourront lui donner libre cours, et tous les peintres pourront peindre sans pour autant vivre dans la misĂšre », a-t-il Ă©crit. Dans les annĂ©es 1930, Russell, on le comprend, ne parlait pas de protection environnementale, mĂȘme s’il faisait allusion Ă  la capacitĂ© de l’ĂȘtre humain Ă  transformer la planĂšte. Mais, pourquoi ne pas pousser sa pensĂ©e plus loin et voir dans l’oisivetĂ© une solution climatique ? Sa thĂ©orie porte sur le travail rĂ©munĂ©rĂ©. Mais elle pourrait Ă©galement constituer un appel Ă  une diminution de l’activitĂ© gĂ©nĂ©rale, une invitation Ă  rester tranquille. Tout ce que nous faisons requiert de l’énergie. Faire quelque chose, c’est polluer. C’est participer au rĂ©chauffement. C’est, en fait, contribuer Ă  l’urgence climatique. Lorsque mes enfants Ă©taient petits, nous avions un pĂ©diatre perspicace qui abordait les maladies bĂ©nignes en ces termes Eh bien, nous pouvons essayer un mĂ©dicament ou nous pouvons ne rien faire ». Il m’a appris que d’attendre avant d’agir peut, dans certains cas, s’avĂ©rer un choix judicieux. Alors, quand devrions-nous pratiquer l’oisivetĂ© ? Le problĂšme ne rĂ©side pas tant dans les dĂ©placements alimentĂ©s par les combustibles fossiles que dans les dĂ©placements en gĂ©nĂ©ral. Le problĂšme n’est pas seulement que nous bougeons, mais que nous bougeons trop. Prenons le transport. Les environnementalistes nous incitent Ă  abandonner les vĂ©hicules Ă  essence au profit de modĂšles Ă©lectriques. Ces derniers sont parfaits et font certainement partie de la solution Ă  l’urgence climatique, mais nous devons peut-ĂȘtre en faire plus. Le problĂšme ne rĂ©side pas tant dans les dĂ©placements alimentĂ©s par les combustibles fossiles que dans les dĂ©placements en gĂ©nĂ©ral. Le problĂšme n’est pas seulement que nous bougeons, mais que nous bougeons trop. En effet, mĂȘme les vĂ©hicules Ă©lectriques contribuent Ă  la crise environnementale. Outre les consĂ©quences Ă©cologiques liĂ©es Ă  leur fabrication, ils peuvent favoriser d’autres activitĂ©s nĂ©fastes pour le climat, comme prendre sa Tesla pour se rendre chez le boucher ou Ă  l’aĂ©roport. La solution optimale n’est pas de se dĂ©placer en voiture Ă©lectrique, mais de s’interroger sur la nĂ©cessitĂ© de nos dĂ©placements. La meilleure chose Ă  faire est peut-ĂȘtre d’en faire moins. Dans cette mĂȘme veine, nous pourrions envisager de dormir davantage. Lorsque nous dormons, nous utilisons moins d’appareils Ă©lectriques et d’éclairage, moins d’eau chaude, de chauffage et de climatisation. Le temps passĂ© sous les couvertures n’est pas passĂ© derriĂšre le volant. À l’échelle du Canada, si nous dormions une heure, voire une demi-heure, de plus par nuit, nous rĂ©duirions considĂ©rablement notre consommation de combustibles, sans compter les bienfaits qu’en retireraient les personnes en manque de sommeil. Et si nous encouragions les gens Ă  faire une sieste durant la journĂ©e ? L’idĂ©e vous semble peut-ĂȘtre farfelue, mais les situations critiques requiĂšrent des mesures novatrices. Et si nous encouragions les gens Ă  faire une sieste durant la journĂ©e ? L’idĂ©e vous semble peut-ĂȘtre farfelue, mais les situations critiques requiĂšrent des mesures novatrices. Les Ă©coles et entreprises pourraient installer des lits pliants, et demander Ă  tous d’éteindre les lumiĂšres et appareils et de s’étendre durant 30 minutes. Nous pourrions appeler cette pause le siesta-club ». Il est clair que certains n’y participeraient pas, mais ceux qui le feraient trouveraient sĂ»rement cela trĂšs revigorant. Des villes comme Tokyo, Londres et New York ont maintenant des bars Ă  sieste » et des cafĂ©s Ă  sieste ». À Toronto, l’entreprise Nap It Up loue des lits pour des siestes de 25, 55 ou 85 minutes. Tout comme les ours sont peu menaçants durant leur hibernation, les humains rĂ©duisent leur potentiel destructeur lorsqu’ils dorment. Inactifs, nous sommes moins nuisibles. Et dites-vous que Bouddha n’a atteint le nirvana que lorsqu’il a choisi de cesser toute activitĂ©. Il s’est simplement assis sous un vieux figuier des pagodes ! Il ne s’agit pas de pratiquer une oisivetĂ© gĂ©nĂ©rale, mais plutĂŽt une oisivetĂ© sĂ©lective. En matiĂšre d’activisme climatique, par exemple, il faudrait en faire plus, pas moins. Nous devons mobiliser davantage de personnes et Ă©tendre notre influence. Cela dit, lĂ  encore, l’inaction a sa place. Les environnementalistes sont souvent invitĂ©s dans le cadre de leur travail Ă  parcourir de longues distances pour se rendre Ă  des confĂ©rences. Ils devraient se sentir lĂ©gitimĂ©s de refuser ces invitations. Si une rencontre n’est pas essentielle, une notion qui n’est pas toujours facile Ă  dĂ©finir, ils devraient envisager la possibilitĂ© de rester chez eux. La maladie impose l’oisivetĂ©. Elle exige une pĂ©riode d’alitement et de repos non nĂ©gociable, question de se rĂ©tablir. La situation climatique exige de la sociĂ©tĂ© une telle oisivetĂ©. Nous devons Ă©couter notre milieu malade ; nous devons Ă©couter notre planĂšte en crise. Nous devons, Ă  tout le moins, ralentir. AGISSEZ CHEZ VOUS Traduction Monique Joly et Michel Lopez PremiĂšre visite ? Le moteur de recherche vous permet de naviguer dans la base de donnĂ©es en cherchant une personne, un spectacle, une structure ou une Ɠuvre. Vous pouvez aussi commencer par un spectacle choisi au hasard
 Horizons verticaux 
ou avec l’un des 10 derniers spectacles Les Darons de la Garonne + Edgar SekoklaLes Darons de la GaronneLes MalinsMalvina, ou l'Hermitage des cyprĂšsPourtant chacun tue ce qu'il aimeC'est par-teaInopsOrchestre national du Capitole de Lettre d'information Si vous avez envie de connaĂźtre les nouveautĂ©s de la semaine les annonces de nos partenaires et adhĂ©rents, l'Ă©phĂ©mĂ©ride, les nouvelles crĂ©ations, l'agenda de votre rĂ©gion..., inscrivez-vous Ă  notre lettre d'information. E-mail Nom Ne pas remplir 16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 0436 Avec ce livre Ă©crit en 1930, l’éditeur poursuit son propre Ă©loge de la paresse, pour installer une vĂ©ritable collection. Et dans ce livre comme dans les autres, c’est la morale du travail de l’Etat esclavagiste» qui est stigmatisĂ©e, l’oisivetĂ© cultivĂ©e Ă©tant supposĂ©e nous en libĂ©rer. Mais ce que ne voyait pas Russel, c’était que travail et loisir formaient un systĂšme. Le temps social d’avant la fabrique, par exemple, Ă©tait un temps poreux, ouvert Ă  l’interruption fortuite ou rĂ©crĂ©ative. Le temps du manƓuvre, discontinu et souvent inscrit dans une logique domestique, ne connaissait ainsi ni le travail, ni le loisir. Avec la RĂ©volution industrielle est apparu un nouvel usage social du temps, dont le travail devint le rĂ©fĂ©rent absolu. Le temps libre, hors fabrique, s’est ainsi organisĂ© sur son modĂšle. De fait, la mouvance socialiste, tout comme la bourgeoisie rĂ©actionnaire, ont dĂ©fendu une mĂȘme conception du loisir ouvrier, comme temps disponible Ă  l’éducation. Il faudra attendre les annĂ©es 1950 pour que s’affirme une conception ludique des loisirs, toujours suspecte d’ĂȘtre dĂ©bilitante. La notice du traducteur de Russel renvoie Ă  la mĂȘme problĂ©matique. S’inquiĂ©tant de l’inexactitude du terme de loisir, auquel il prĂ©fĂšre la notion antique d’otium, il ne fait que rĂ©actualiser la suspicion du XIXe siĂšcle Ă  l’égard du divertissement non cultivĂ©. Russel ne fait pas exception. S’il combat la morale du travail, c’est au nom d’une morale aristocratique qui vante les valeurs de la distinction, source de l’épanouissement de soi. Eloge de l'oisivetĂ©, Bertrand Russel, Ă©ditions Allia, 26 janvier 2002, 38 pages, 6,20 euros, ISBN-13 978-284485083. Published by texte critique - dans essais Extrait de la publication Extrait de la publication Éloge de l’oisivetĂ© Extrait de la publication Extrait de la publication   ïą  ïČ  ïČ ïĄ ïź  ïČ  ïł ïł  ïŹ ïŹ Éloge de l’oisivetĂ© Traduit de l’anglais par   ïŁ   ïŹ ï°ïĄ ïČ   ïź    ïČ      ïŻ ïź ïł ïĄ ïŹ ïŹ  ïĄ e , ï°ïĄïŹ   ïĄ  ïź  ,  ïČ  ïłïČ    ïĄ ïČ ïŁ  ïœČïœČ Extrait de la publication    ïČ  ïŻ ïČ    ïź ïĄ ïŹ In Praise of Idleness La premiĂšre Ă©dition deÉloge de l’oisivetĂ©a paru enïœčïœłïœČ dansReview of Reviews. © Routledge&the Bertrand Russell Peace Foundation. © Éditions Allia, Paris,ïœČïœČ,ïœČïœČpour la traduction française. Extrait de la publication ïĄ  ïź ïł plupart des gens de ma gĂ©nĂ©-que la ration, j’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ© selon le principe que l’oi-sivetĂ© est mĂšre de tous vices. Comme j’étais un enfant pĂ©tri de vertu, je croyais tout ce qu’on me disait, et je me suis ainsi dotĂ© d’une conscience qui m’a contraint Ă  peiner au tra-vail toute ma vie. Cependant, si mes actions ont toujours Ă©tĂ© soumises Ă  ma conscience, mes idĂ©es, en revanche, ont subi une rĂ©volu-tion. En effet, j’en suis venu Ă  penser que l’on travaille beaucoup trop de par le monde, que de voir dans le travail une vertu cause un tort immense, et qu’il importe Ă  prĂ©sent de faire valoir dans les pays industrialisĂ©s un point de vue qui diffĂšre radicalement des prĂ©ceptes tra-ditionnels. Tout le monde connaĂźt l’histoire du voyageur qui, Ă  Naples, vit douze mendiants Ă©tendus au soleil c’était avant Mussolini, et proposa une lire Ă  celui qui se montrerait le plus paresseux. Onze d’entre eux bondirent Extrait de la publication

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