MicrosoftWord - a trois on a moins Lau Created Date: 2/5/2013 12:11:28 PM
CartographieAtlante du rĂ©seau de froid urbain parisien, Ă partir de donnĂ©es publiques disponibles sur Climespace et data.gouv.fr. On le sait peu mais, avec 75 km de canalisation desservant plus de 650 clients soit plus de 6 millions de m 2 rafraichis, la Ville de Paris possĂšde le rĂ©seau de froid le plus important dâEurope. Deux choses en sont Ă lâorigine : une erreur
Bonjour Pour bien comprendre lâactivitĂ© de GĂ©velot, voici ma comprĂ©hension de leurs trois activitĂ©s:-extrusion Ă froid: ils fabriquent de petites piĂšces qui sont importantes pour les voitures- pompes: elles facilitent le transfert de fluides autres que de lâeau. Il sâagit de fluides visqueux, chimiques donc cela requiert des pompes bien spĂ©cifiques et pas uniquement des
ParisTerres dâEnvol a repris la compĂ©tence des rĂ©seaux de chaleur pour 5 villes (Dugny, Le Bourget, Sevran, Tremblay-en-France et Le Blanc-Mesnil). LâEPT exploite aujourdâhui trois rĂ©seaux de chaleur : Sevran-Rougemont, Tremblay-en-France centre-ville et Le Blanc-Mesnil.
Lebien-ĂȘtre animal influence aussi la production ; un porc soumis Ă un stress grossit moins vite quâun paisible congĂ©nĂšre. Des vendeurs de brosses vantent mĂȘme les 3% de lait supplĂ©mentaires produit par des vaches qui se grattent rĂ©guliĂšrement. « Pour quâun animal produise bien, il faut quâil soit bien. Câest le coeur du mĂ©tier dâĂ©leveur. On rĂ©flĂ©chit en
plKJfrI. Gel, grĂȘle, neige, sĂ©cheresse... depuis 2018, les calamitĂ©s venues du ciel s'abattent sur Elodie, une arboricultrice de Bourg-lĂšs-Valence. Pour la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive, elle risque de perdre sa rĂ©colte d'abricots. Elle a lancĂ© une cagnotte en ligne pour sauver sa production. Ălodie Merlin, arboricultrice Ă Bourg-lĂšs-Valence, fait de la vente directe. Depuis plusieurs annĂ©es, la toute petite exploitation vit au grĂ© des alĂ©as mĂ©tĂ©orologiques. Ses vergers ont subi le gel, la grĂšle et la neige. Ses arbres n'ont pas Ă©tĂ© non plus Ă©pargnĂ©s par la sĂ©cheresse. Ces calamitĂ©s climatiques qui se sont succĂ©dĂ©es, trois annĂ©es de suite. En 2018, elle a perdu 85 % de sa rĂ©colte dâabricots Ă cause du gel. En 2019, câest la grĂȘle qui a ravagĂ© 90 % de sa production. Enfin, en 2020, nouvelle offensive du gel qui a encore dĂ©truit la quasi totalitĂ© de ses fruits. "... AprĂšs ces trois derniĂšres rĂ©coltes perdues, Elodie craignait de voir sa production d'abricots une nouvelle fois en pĂ©ril Ă cause du gel. Le vent glaçant qui a soufflĂ© en fin de semaine et ce week-end a fait craindre le pire. Des chaufferettes, une protection contre le gelL'arboricultrice de la Ferme de la Gamelle veut Ă©viter une nouvelle catastrophe et espĂšre sauver sa production des tempĂ©ratures nĂ©gatives. ChargĂ©s de fleurs, ses arbres sont Ă prĂ©sent Ă la merci des gelĂ©es nocturnes. Difficile pour la petite exploitation de s'Ă©quiper de chaufferettes ou de bougies. Alors Elodie Merlin a donc dĂ©cidĂ© de faire appel Ă la solidaritĂ© et Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© des internautes et de sa clientĂšle. Elle a lancĂ© une cagnotte en ligne ce vendredi 12 mars pour rĂ©colter de l'argent et s'Ă©quiper pour protĂ©ger ses abricotiers du froid. Un vĂ©ritable appel Ă l'aide. Les chaufferettes sont des tubes de mĂ©tal de 25 centimĂštres de diamĂštre dans lesquels on fait brĂ»ler une bĂ»che de bois compressĂ©. La combustion dĂ©gage assez de chaleur pour sauver les bourgeons. Pour protĂ©ger des tempĂ©ratures nĂ©gatives et du gel ses trois hectares dâabricotiers, l'arboricultrice a besoin d'au moins 300 chauferettes par hectare. Des Ă©quipements qui coĂ»tent 50 euros piĂšce. Elodie a fait l'addition pas moins de euros."Ăa refroidit!!" ironise-t-elle sur sa page Facebook. "Il mâen faudrait 150 minimum, pour limiter la casse", indique Elodie."Je ne peux pas aller Ă la banque pour faire un crĂ©dit .... Alors que derriĂšre je n'ai pas d'argent qui rentre, je ne pourrai pas rembourser mon crĂ©dit. Ce n'est pas possible. Alors j'ai fait un message et des clients m'ont dit - il faut faire une cagnotte", explique Elodie Ă la tĂȘte d'une toute petite exploitation reprise en 2006. "Ils m'ont aidĂ©, ils ont cherchĂ© et de lĂ , c'est parti". En une semaine, l'arboricultrice a collectĂ© un peu plus de 750 euros auprĂšs d'une vingtaine de participants. GrĂące Ă ces dons, l'arboricultrice a dĂ©jĂ pu acheter 28 chaufferettes supplĂ©mentaires. En plus de l'argent, "deux agriculteurs ont aussi donnĂ© des bougies. On va pouvoir sauver une variĂ©tĂ© d'abricots, c'est extraordinaire", a expliquĂ© Elodie, trĂšs touchĂ©e par ce geste de solidaritĂ©.
Nouvelle Période dit nouvel album à exploiter... J'ai choisi cet album car il s'agit d'un livre à compter pour fixer la comptine numérique et la suite ordinal des nombres. C'est un livre drÎle avec une sorciÚre qui se retrouve les fesses en l'air, on y trouve également une structure répétitive et pour finir c'est un album qui permet d'interagir avec les élÚves en comptant tous ensembles au fil des pages mais également en mimant le vent qui souffle trÚs fort... Bref, un livre pas forcément adapté de prime à bord pour des TPS PS mais au vu de tous ces points positifs, je pense qu'il sera facilement compréhensible par mes jeunes élÚves... Dans le dossier pédagogique, vous trouverez des cartes de manipulation pour travailler en langage le vocabulaire du repérage spatial ainsi que des cartes pour travailler les notions un peu / beaucoup mais également le moins / le plus ainsi que des fiches permettant de travailler et d'évaluer ces notions. Vous trouverez également un travail sur la couverture de l'album pour le repérage spatial ainsi qu'une fiche pour travailler la correspondance terme à terme associer chaque sorciÚre à son balai... et toujours les cartes de langage de l'album. J'ai conçu ce dossier en m'appuyant sur la programmation de l'ouvrage Vers les Maths PS de chez Access et il s'agit des compétences que je compte travailler et observer pour évaluer mes élÚves. Enfin, je me suis aidée des illustrations extraites du HORS SERIE LA CLASSE MATERNELLE consacré à cet album mais qui est destiné plutÎt pour des GS et des MS. Dossier Un, deux, trois, sorciÚre !
Parmi les espaces terrestres sous contrainte, la SibĂ©rie est, hormis l'Antarctique, la rĂ©gion oĂč cette contrainte de froid est maximale. Pourtant, des hommes habitent ces rĂ©gions Des contraintes extrĂȘmesâą En SibĂ©rie orientale se situe la RĂ©publique de Sakha, Ă©galement appelĂ©e Yakoutie. Cette rĂ©publique autonome est l'une des 83 rĂ©gions de la FĂ©dĂ©ration de Russie. Elle borde l'ocĂ©an arctique au nord. Zone de montagnes, elle est drainĂ©e par trois fleuves principaux, tous de direction mĂ©ridienne sud-nord la LĂ©na, l'Indigirka et la Kolyma. Avec une superficie de 3,1 millions de km2, la Yakoutie reprĂ©sente prĂšs de six fois la France ! Sa capitale rĂ©gionale est Ă Iakoutsk, au milieu de la forĂȘt nordique qu'est la taĂŻga. Tout le nord est occupĂ© par une vĂ©gĂ©tation basse, la toundra.âą Les contraintes de froids sont extrĂȘmes la tempĂ©rature moyenne de janvier Ă Iakoutsk est de â42 °C quarante-deux degrĂ©s en dessous de zĂ©ro ! Sur le littoral arctique, quelques ports, tel Tiksi, ne sont libres de glaces que deux mois par an. Il faut dire que la Yakoutie est situĂ©e presque pour moitiĂ© au-delĂ du Cercle polaire. En raison de cette latitude trĂšs nordique et de sa longitude Ă l'intĂ©rieur du continent, le climat continental est redoutable. Son amplitude thermique diffĂ©rence entre le mois le plus chaud et le mois le plus froid est Ă©norme 60 °C d'amplitude sur les moyennes de janvier et de juillet, mais jusqu'Ă 100 °C â64 °C certains jours d'hiver, +38 °C certains jours d'Ă©tĂ©. Le record mondial de froid hors Antarctique se situe d'ailleurs Ă OĂŻmiakon, oĂč a Ă©tĂ© relevĂ©e la tempĂ©rature hors norme de â72 °C ! Les prĂ©cipitations sont trĂšs faibles 240 mm par an Ă Iakoutsk, mais peuvent s'Ă©lever sur les montagnes 500-700 mm, surtout en Ă©tĂ©.âą Sur un territoire qui a la superficie de l'Inde ne vivent qu'un peu moins d'un million d'habitants, dont environ 50 % de Slaves Russes pour la plupart et 50 % de populations sibĂ©riennes autochtones, essentiellement yakoutes. La densitĂ© moyenne est donc extrĂȘmement faible 1 habitant pour 3 km2 ! Depuis la chute de l'URSS en 1991, alors que le solde naturel est fortement positif, la population diminue lentement en raison d'une Ă©migration trĂšs forte. Pourquoi rester en rĂ©publique de Sakha, en effet ?II. Une rĂ©publique richissimeâą Peut-ĂȘtre parce que la RĂ©publique de Sakha est fort riche son PIB rĂ©gional est supĂ©rieur des 2/3 Ă la moyenne russe ! L'Ă©conomie repose sur l'exploitation des richesses du sous-sol gaz de Srednevilyouisk, charbon de Nerioungri et d'Elga, pĂ©trole de Talakan, or de la Kolyma, diamants de Mirny et d'Oudatchny, etc. La Yakoutie est le paradis des mineurs ! Ces richesses immenses ne sont pas encore toutes exploitĂ©es, en raison du manque d'infrastructures de transport.âą Les amĂ©nagements nĂ©cessaires Ă la vie et Ă l'exploitation Ă©conomique sont trĂšs couteux les immeubles sont construits sur pilotis, car le sol qui dĂ©gĂšle en Ă©tĂ© s'affaisse et menace les constructions d'effondrement. Les routes, non asphaltĂ©es en raison du gel qui les dĂ©truirait d'octobre Ă mai, sont un vĂ©ritable bourbier en Ă©tĂ© c'est la raspoutitsa. Les fleuves, qui dĂ©gĂšlent plus vite au sud qu'au nord, provoquent une dĂ©bĂącle trĂšs impressionnante qui inonde des rĂ©gions entiĂšre. En 2001, il a fallu procĂ©der au bombardement aĂ©rien de la LĂ©na pour Ă©liminer un bouchon de glace et permettre Ă l'Ă©coulement du fleuve de reprendre.âą Restent les populations autochtones, les Iakoutes, qui se nomment eux-mĂȘmes Sakhas. Ceux du nord Ă©lĂšvent des rennes, pour l'essentiel ; ceux du sud de la RĂ©publique Ă©lĂšvent plutĂŽt des chevaux ou un peu de bĂ©tail. Autrefois nomades, ils ont Ă©tĂ© sĂ©dentarisĂ©s pendant la pĂ©riode soviĂ©tique et retrouvent depuis une vingtaine d'annĂ©e une certaine mobilitĂ©. Les populations russes tendant Ă Ă©migrer vers la Russie d'Europe, la proportion de Sakhas dans la rĂ©publique est en accroissement.
Quelles sont les voies de demain pour produire du froid ? Le 1er appel Ă projets lancĂ© par lâADEME fin 2015 avait une prioritĂ© faire Ă©merger des technologies innovantes de climatisation durable, conciliant efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et faible Ă©mission de gaz Ă effet de serre. BĂ©nĂ©fice induit pour les entreprises industrielles et tertiaires, une facture Ă©nergĂ©tique allĂ©gĂ©e. Zoom sur quatre projets en action parmi les huit laurĂ©ats froid constitue-t-il un nouvel enjeu de la transition Ă©nergĂ©tique ? Les pics de consommation dâĂ©tĂ© pourraient-ils faire peser des risques tout aussi importants que les pics de consommation en hiver ? Selon RTE1, une augmentation dâun seul degrĂ© dans la tempĂ©rature dâune journĂ©e en pĂ©riode caniculaire induit un appel de puissance dâenviron 400 MW, en raison dâun usage accru de la climatisation. Lâinnovation vers une climatisation durable prend alors tout son sens. Une Ă©tude amĂ©ricaine2 confirme Ă©galement la tendance lâaugmentation de lâusage des climatiseurs dans les zones tropicales et subtropicales va aggraver le rĂ©chauffement climatique par une augmentation de la demande en Ă©nergie et en Ă©missions de CO2. DerniĂšre preuve en date dâune prise de conscience mondiale, le 15 octobre dernier, prĂšs de 200 pays se sont engagĂ©s Ă mettre fin Ă lâusage des gaz HFC hydrofluorocarbures dâici Ă 2050 - gaz dont lâeffet de serre est 14 000 fois plus puissant que celui du Ă projets de lâADEME sur la climatisation durable et le froid du futur avait justement vocation Ă encourager le dĂ©veloppement de solutions froid » efficaces et durables. Il visait notamment Ă supprimer ou Ă rĂ©duire significativement lâusage des fluides frigorigĂšnes les plus polluants HFC. Parmi les alternatives de climatisation durable proposĂ©es par les huit laurĂ©ats, plusieurs projets tirent parti des interactions possibles entre chaud et froid, de la valorisation de chaleur fatale et dâĂ©nergie renouvelable. Retour sur les atouts de quatre projets innovants visant de nouvelles solutions de conditionnement dâair pour le tertiaire, le commerce et les industriels tout en gĂ©nĂ©rant des Ă©conomies sur la facture. Sommaire 1. ETT, la chaleur fatale pour produire un chaud et froid simultanĂ©s2. PV Cooling, une climatisation durable Ă Ă©nergie solaire avec pompe Ă chaleur PAC3. Sustainair, de lâair frais et neuf Ă base dâeau et de chaleur renouvelable4. Optidec, le rafraichissement durable, compromis entre coĂ»t et performance1 - ETT, la chaleur fatale pour produire un chaud et froid simultanĂ©sDe la climatisation durable en jouant en mĂȘme temps sur le chaud et le froid, tel est justement le parti pris retenu par lâentreprise bretonne Energie Transfert Thermique ETT avec le soutien du PĂŽle Cristal et de lâInstitut National des Sciences AppliquĂ©es de du chaud et du froid par rĂ©cupĂ©ration dâĂ©nergie en circuit fermĂ© nâest pas nouveau. Mais ici, lâinnovation de la thermo-frigo-pompe rĂ©side en plusieurs points. Dâabord, lâutilisation de propane remplace le fluide frigorigĂšne habituel moyennant un trĂšs faible impact environnemental. Le Potentiel de RĂ©chauffement Global PRG du propane est en effet environ 500 fois moins Ă©levĂ© quâun fluide frigorifique traditionnel de type HFC. De plus, grĂące Ă un systĂšme de rĂ©gulation optimisĂ© et un circuit frigorifique original, il permet Ă partir dâun seul et mĂȘme systĂšme, de passer dâun mode Ă lâautre sans interruption. Force du projet ? GrĂące Ă la rĂ©cupĂ©ration dâĂ©nergie fatale, le systĂšme de climatisation durable ETT produit simultanĂ©ment de lâeau chaude sanitaire, de la climatisation et du chauffage, le tout Ă des coĂ»ts dâexploitation bien infĂ©rieurs Ă ceux dâune pompe Ă chaleur rĂ©versible. JusquâĂ prĂ©sent le chauffage faisait partie des besoins dominants des secteurs rĂ©sidentiels et tertiaires, explique FrĂ©dĂ©ric Bazantay, directeur du PĂŽle Cristal. Aujourdâhui, avec lâĂ©volution thermique des bĂątiments, les bĂątiments basse consommation ou les bĂątiments Ă Ă©nergie positive, on assiste Ă une inversion dâimportance entre les besoins de chauffage et dâeau chaude sanitaire, dĂ©sormais devenus prééminents. »Cette solution tout-en-un sâavĂšre ainsi trĂšs adaptĂ©e pour lâhĂŽtellerie, la restauration, les Ă©tablissements pour personnes ĂągĂ©es du fait dâimportants besoins simultanĂ©s dâeau chaude sanitaire et de climatisation ou de chauffage. Elle lâest Ă©galement pour les bureaux. Actuellement, les surfaces vitrĂ©es des bureaux entraĂźnent des besoins de chaud et de froid Ă lâĂ©chelle dâune mĂȘme journĂ©e, explique FrĂ©dĂ©ric Bazantay. Plus globalement, cette solution commercialisĂ©e au premier trimestre 2017 permettra dâapporter des rĂ©ponses Ă trois usages avec un mĂȘme Ă©quipement, tout en rĂ©duisant drastiquement la facture Ă©nergĂ©tique. »2 - PV Cooling, une climatisation durable Ă Ă©nergie solaire avec pompe Ă chaleur PACAtisys Concept a dĂ©veloppĂ© PV Cooling une solution innovante de climatisation durable utilisant lâĂ©nergie solaire. Contrairement aux climatisations solaires existantes fondĂ©es sur des techniques de sorption3 souvent complexes et coĂ»teuses, notre systĂšme de climatisation durable utilise les panneaux photovoltaĂŻques comme une ressource Ă©lectrique couplĂ©e Ă une pompe Ă chaleur » explique Philippe Esparcieux, directeur scientifique de la sociĂ©tĂ© Atysis Concept qui dĂ©veloppe PV Cooling. Pour gĂ©rer lâintermittence de la ressource solaire sans descendre sous un certain seuil de puissance obligeant lâextinction et le rallumage des compresseurs, nous devons sĂ©curiser la puissance Ă©lectrique dĂ©livrĂ©e par le champ photovoltaĂŻque Ă lâaide dâun apport externe rĂ©seau, batterie ». Par ailleurs, lâappel Ă projets climatisation durable exigeait que le Pouvoir de RĂ©chauffement Global PRG du fluide frigorigĂšne soit infĂ©rieur Ă 150. Câest pourquoi nous avons choisi le propane qui prĂ©sente un PRG infĂ©rieur Ă 10 » prĂ©cise Ă son tour Olivier Baup, responsable du ça marche concrĂštement ? La puissance fournie par les panneaux photovoltaĂŻques alimente la pompe Ă chaleur Ă©quipĂ©e de deux compresseurs conçus pour fonctionner avec une puissance adaptĂ©e Ă la ressource solaire variable. Tous les composants sont validĂ©s mais câest leur assemblage qui est innovant et qui permettra de proposer des solutions de climatisation durable Ă grande Ă©chelle 100 KW thermique.Force du projet ? La valeur ajoutĂ©e de la climatisation solaire, câest que le besoin et la ressource sont synchronisĂ©s, insiste Philippe Esparcieux. Dans les rĂ©gions Ă fort ensoleillement, câest au moment oĂč les besoins en climatisation sont les plus Ă©levĂ©s que les panneaux photovoltaĂŻques produisent le plus ». Lâentreprise travaille en partenariat avec le bureau dâĂ©tudes thermiques Neotherm Consulting, la sociĂ©tĂ© Tecsol spĂ©cialiste des techniques solaires et EDD fabricant de pompes Ă chaleur. Pour Atisys Concept, lâobjectif est dâorchestrer lâensemble du dispositif suivant les types de scĂ©narios avec notamment un enjeu sâeffacer du rĂ©seau. Par exemple en rĂ©gion PACA, alors que la ligne Ă©lectrique est surchargĂ©e en Ă©tĂ©, cette solution de climatiseur durable permettra de produire du froid sans impacter le rĂ©seau » indique Olivier Baup. Un pari Ă©conomiquement rentable dĂšs 2017 car Atisys estime quâen couvrant 80 % des besoins, les panneaux photovoltaĂŻques vont attĂ©nuer le montant de la facture Ă©nergĂ©tique. 3 - Sustainâair, de lâair frais et neuf Ă base dâeau et de chaleur renouvelable La particularitĂ© de la centrale de traitement dâair de Sustainâair qui produit de lâair chaud en hiver et de lâair froid en Ă©tĂ©, rĂ©side dans sa technologie inĂ©dite. Ici, la climatisation durable fonctionne uniquement avec de lâair et de lâeau, sans groupe froid ni fluide frigorigĂšne mais en sâappuyant sur une source de chaleur renouvelable solaire thermique, chaleur fatale, biomasse ou rĂ©seaux de chaleur urbains. En Ă©tĂ©, lâentreprise produit du froid en deux Ă©tapes assĂšchement puis rĂ©humidification. Pourquoi ce double systĂšme ? On connaĂźt le principe de rafraichissement de lâair avec de lâeau en humidifiant une piĂšce, on baisse la tempĂ©rature de lâair, explique Thierry Lamouche, directeur de Sustainâair. Mais lâĂ©tĂ©, lâair Ă©tant dĂ©jĂ trĂšs humide, sa capacitĂ© de refroidissement est limitĂ©e Ă quelques degrĂ©s. Si avant dâhumidifier lâair extĂ©rieur, on commence par le dessĂ©cher, on augmente alors considĂ©rablement sa capacitĂ© de refroidissement. » La premiĂšre Ă©tape avec ce climatiseur durable consiste donc Ă faire passer lâair extĂ©rieur Ă travers une roue de dessiccation systĂšme qui absorbe lâhumiditĂ© grĂące au silicagel qui assĂšche lâair. Les panneaux solaires thermiques vont contribuer Ă cette premiĂšre Ă©tape en apportant la chaleur nĂ©cessaire pour rĂ©gĂ©nĂ©rer la roue avec un ballon tampon pour gĂ©rer lâintermittence de la ressource. AprĂšs un passage dans une deuxiĂšme roue pour prĂ©-refroidir lâair, lâair va ĂȘtre rĂ©humidifiĂ© par une fine pulvĂ©risation de gouttelettes qui le fait descendre en tempĂ©rature. Force du projet ? La climatisation durable, mise au point Ă partir dâun programme de R&D avec lâEcole des Mines, offre une capacitĂ© de refroidissement bien supĂ©rieure aux centrales de traitement dâair classique. A partir dâun air extĂ©rieur Ă 36°C, on peut obtenir un air ambiant Ă 20°C. Mieux, les bĂątiments deviennent autonomes en Ă©nergie pour les besoins de climatisation et de chauffage en utilisant une ressource renouvelable solaire, chaleur fatale des usines Ă proximitĂ© ou biomasse des rĂ©seaux de chaleur urbains. Depuis le dĂ©pĂŽt de son brevet en 2016, Sustainair a dĂ©marrĂ© la commercialisation. Par rapport Ă une centrale dâair conventionnelle, notre systĂšme de climatisation durable rĂ©duit la facture Ă©nergĂ©tique de 80 % sur la partie chauffage et climatisation » explique Thierry Lamouche. Un logiciel de simulation permet Ă partir de besoins dĂ©finis en amont, la mise au point dâun dispositif Ă la carte. Nous pouvons jouer de maniĂšre trĂšs fine sur le degrĂ© dâhygromĂ©trie, souvent essentiel pour nombre dâindustriels ». Au-delĂ des bĂ©nĂ©fices environnementaux, la centrale fonctionne en tout air neuf. Chez nous, 100 % de lâair entrant est nouveau et subit Ă lâentrĂ©e deux filtrages par les humidificateurs-purificateurs, insiste Thierry Lamouche. Lâair du bĂątiment est rejetĂ© Ă lâextĂ©rieur sans ĂȘtre recyclĂ© ce qui garantit une grande puretĂ© de lâatmosphĂšre, stratĂ©gique pour certains secteurs. »4 - Optidec, un climatiseur durable, compromis entre coĂ»t et performanceSpĂ©cialiste de la climatisation et du traitement dâair, lâentreprise Osmose a mis au point OptiDEC Optimisation de la technologie DEC â Dessicant Evaporating Cooling. FondĂ© sur les mĂȘmes principes que la technologie dâassĂšchement-humidification prĂ©cĂ©dente, le procĂ©dĂ© de climatisation durable utilise lâeau comme un rĂ©frigĂ©rant au contact direct de lâair. Pour augmenter lâhumidification et donc le rafraĂźchissement de lâair, une roue de dessiccation placĂ©e en amont dessĂšche lâair neuf avant Urruti, ingĂ©nieur R&D chez Osmose illustre Ă son tour le procĂ©dĂ© de climatisation durable qui permet de rafraĂźchir lâair sans compresseur, ni fluide frigorigĂšne. Prenons lâexemple dâune cascade, explique-t-il. A proximitĂ© de la chute dâeau, lâair est plus frais car il a Ă©tĂ© refroidi par lâĂ©vaporation de lâeau dans lâair. Câest le principe du refroidissement adiabatique ». Ainsi, pour obtenir le rafraichissement de lâair, le systĂšme Optidec dessĂšche dâabord lâair neuf avec la roue de dessiccation puis refroidit lâair sec par un Ă©changeur thermique. Lâair subit un deuxiĂšme refroidissement par un humidificateur adiabatique qui va projeter de fines particules dâeau dans lâair. Lâair frais peut alors ĂȘtre soufflĂ© dans le bĂątiment Ă refroidir. A lâarrivĂ©e, la tempĂ©rature de lâair aura baissĂ© de 8 Ă 10°C. Force du projet ? Lâoptimisation coĂ»t-performance. Chez Osmose, le dĂ©monstrateur OptiDEC est en pleine phase dâexpĂ©rimentation. Nous cherchons Ă obtenir le meilleur compromis en termes de coĂ»t et de performance, explique Matthieu Martins, Docteur-ingĂ©nieur R&D chez Osmose. Nous visons un coĂ»t dâinvestissement infĂ©rieur Ă 1500 âŹ/kW froid et un gain Ă©nergĂ©tique de 20% par rapport aux solutions DEC Dessicant Evaporating cooling existantes. Face Ă une installation et une utilisation encore onĂ©reuse, nous cherchons Ă diminuer les coĂ»ts au maximum pour dĂ©mocratiser cette solution. ». Une fois les essais de performance et dâoptimisation de la rĂ©gulation rĂ©alisĂ©s, le produit devrait ĂȘtre commercialisĂ© dĂšs la fin 2017.1 Rapport RTE - Offre-demande dâĂ©lectricitĂ© en France Ă©tĂ© 20152 Etude de la Business School de lâUniversitĂ© de Californie Ă Berkeley, publiĂ©e en 2015 Contribution of air conditioning adoption to future energy use under global warming».3 RĂ©tention dâun gaz par un liquide ou un solide par absorption ou par adsorption phĂ©nomĂšne de surface par lequel des molĂ©cules de gaz ou de liquide se fixent sur les surfaces solides des adsorbants charbon, sel de silice par ex
PubliĂ© le 1 fĂ©vr. 2019 Ă 822Mis Ă jour le 1 fĂ©vr. 2019 Ă 826Des incinĂ©rateurs de dĂ©chets mĂ©nagers aux sĂ©choirs des tuileries ou des briqueteries, en passant par les data centers, les sites industriels d'oĂč elle s'Ă©chappe sont innombrables. L'Ademe chiffre Ă plus de la quantitĂ© d'Ă©tablissements de plus de 10 salariĂ©s en France dont les activitĂ©s libĂšrent une chaleur plus ou moins forte de +40 Ă +100 °C, selon les secteurs d'activitĂ©. Des rejets thermiques par lesquels il faut bien en passer pour produire nombre de biens et de cette chaleur, dite fatale », a longtemps Ă©tĂ© ignorĂ©e avant qu'il n'en soit enfin fait cas aujourd'hui. Sa rĂ©cupĂ©ration est comptabilisĂ©e dans les objectifs Ă atteindre par les Ă©nergies renouvelables », rappelle Marina Boucher, ingĂ©nieure au service entreprises et dynamique industrielle de l'Ademe. L'Agence de l'environnement et de la maĂźtrise de l'Ă©nergie, dans le scĂ©nario qu'elle a rĂ©cemment Ă©tabli pour la programmation pluriannuelle de l'Ă©nergie PPE, dont le projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© la semaine derniĂšre , propose d'au moins quintupler le volume de chaleur recyclĂ©e d'origine industrielle, en la faisant passer de 0,5 tĂ©rawattheure TWh par an fin 2016 Ă 3 TWh en 2028, selon le scĂ©nario le plus optimiste sinon 2,3 TWh.Le gros du filon dans le Nord et l'EstC'est lĂ que se trouve la plus forte marge de progression de cette Ă©nergie. Celle Ă©mise par les incinĂ©rateurs d'ordures mĂ©nagĂšres, elle, est dĂ©jĂ largement valorisĂ©e avec une puissance installĂ©e » de 8,5 TWh envoyĂ©s dans les rĂ©seaux de chaleur. Encore qu'elle pourrait croĂźtre de moitiĂ© d'ici Ă ces chiffres paraissent bien modestes au regard du gisement estimĂ©. Dans l'industrie, il est Ă©norme. Pas moins de 109,5 TWh, dont presque la moitiĂ© Ă une tempĂ©rature de +100 °C, chauffent les oiseaux. Sans surprise, les meilleurs filons se concentrent dans les rĂ©gions oĂč le secteur secondaire est le plus dĂ©veloppĂ© le Grand Est, les Hauts-de-France et Auvergne-RhĂŽne-Alpes, qui, Ă elles trois, concentrent plus de 45 % du potentiel marchĂ© difficileLes projets Ă©mergent avec l'indispensable soutien de la puissance publique. Surtout celui de l'Ademe, qui fait jouer en leur faveur le fonds chaleur, rĂ©cemment revigorĂ© portĂ© de 215 Ă 300 millions d'euros en 2019. A ce jour, l'agence a soutenu la production de 0,6 TWh et a en vitrine plusieurs opĂ©rations. Kimberly Clark sur son site de Villey-Saint-Etienne Meurthe-et-Moselle rĂ©cupĂšre la chaleur des buĂ©es de sĂ©chage du papier. A Saint-ChĂ©ly-d'Apcher LozĂšre, ArcelorMittal valorise la chaleur de ses fours Ă la fois en interne et pour alimenter le rĂ©seau de chauffage urbain. A Vire Calvados, la Compagnie des Fromages & RichesMonts met Ă profit son unitĂ© de production de froid pour faire tourner une pompe Ă chaleur qui chauffe son atelier de chaleur fatale peut donner largement de quoi faire aux industriels. Pourtant, ceux qui franchissent le pas sont encore peu nombreux, car son gisement est loin d'ĂȘtre exploitable partout dans des conditions Ă©conomiquement viables. Seulement 17 TWh sont Ă une distance raisonnable d'un rĂ©seau de chaleur, le dĂ©bouchĂ© le plus sĂ»r. La rentabilitĂ© d'un projet de rĂ©cupĂ©ration de chaleur sur site propre, au profit d'un processus industriel, elle, est acquise en deux ans. La prise de dĂ©cision n'est pas aisĂ©e, car il s'agit d'opĂ©rations souvent complexes. Les industriels y vont rarement seuls », indique Marina Boucher. Des sociĂ©tĂ©s comme Kyotherm, Dalkia ou Cofely prennent position sur ce marchĂ© dont l'approche nĂ©cessite de solides compĂ©tences techniques et juridiques. Et ce, d'autant plus que les projets sont financiĂšrement risquĂ©s. Au point que nombre d'acteurs voudraient pouvoir s'appuyer sur un fonds de garantie, comme il en existe un pour la gĂ©othermie. Une fausse bonne idĂ©e, juge-t-on Ă l'Ademe, vu l'extrĂȘme diversitĂ© des projets.
a trois on a moins froid exploitation